Associations de femmes

ONG ALEA Menabe a mis en place des associations de femmes pour servir de relais aux activités et surtout donner plus de possibilité à leur capitalisation et pérennisation. En novembre 2010, 18 associations ont pu finaliser leur formalisation. Il s'agit d'associations des femmes du milieu rural, pour la plupart ; des femmes qui n’ont pas beaucoup de formation mais qui veulent s’en sortir malgré tout. Elles ont du courage et s’organisent tant bien que mal pour faire face au quotidien.


Malgré ce que certains pensent encore et disent (que les femmes ne peuvent pas se prendre en charge sans l’aide d’un mari), ce sont encore les femmes qui s'organisent mieux face à la précarité. Et on remarque bien souvent que les enfants qui ont pu finir l’enseignement primaire ou secondaire le doivent davantage aux courages de leurs mamans (de petites AGR "activités génératrices de revenu" sont souvent la secret de leur réussite).

Contraintes

Les femmes de cette région du Menabe se sont mises à la culture maraîchère depuis quelques temps, mais il reste à résoudre le problème de l’eau. La plupart des villages ont tout juste un ou deux puits sinon il faut transporter l’eau depuis une certaine distance, cela demande du temps et de l'énergie. Le sol s’appauvrit, il faut aussi de l’engrais en plus des semences.

Celles qui font d’autres AGR ne sont pas à l’abri des besoins : d’autres tressent des nattes, des paniers… Elles ont besoin d’un coup de pouce (renforcement des capacités) pour améliorer leurs rendements, les designs de leurs produits mais aussi et surtout de débouchés.

C’est en connaissance de cet état de lieu que nous avons décidé de les accompagner et de les encadrer : d’abord en les rencontrant, les encourageant à rendre leurs amicales de chaque village en associations formelle. Depuis juillet 2010, nous avons formé ceux qui peuvent lire et écrire à gérer leurs associations.

En voici quelques associations ayant mis en place un bureau, statuts et règlement intérieur.
  • Vehivavy Mendrika Miray Morimakely
  • Ampela Miray Tsimahavaobe
  • Ampela Miavotse Tanandava Soanafindra
  • Ampela Mihetsiky Avaradrova
  • Vehivavy Vonona Ankisaosao
  • Ampela Miray Androvakely
  • Vehivavy Mivoatse Andranoteraky
  • Ampela Mivoatse Ambalamia Bemanonga
  • Fikambanam-behivavy Matanjaky Soarano
  • Vehivavy Vonona Tanambao Bemokijy
  • Vehivavy Tsimialonjafy Namahora Atsimo
  • Ampela Mihetsiky Bemokijy
  • Viavy Mandroso Soatanà
  • Fikambanam-behivavy Ravelombola
  • Vehivavy Miraihina Andranomena
  • Ampela Miavotse Marovay

Les renseignements les concernant

Vehivavy Mendrika Miray Morimakely
Ayant son siège à Morimakely, un quartier fort de 50 toits (n’ayant pas les nombre d’habitants nous travaillons avec les nombres de toits de maisons pour évaluer la population, en prenant en compte que les malgaches vivent en moyenne 4 personnes par toit)
Les femmes de ce quartier font de petites commerces du genre petites gargotes, mais il y en a aussi qui veulent apprendre à coudre (broderie ou coupe et couture)

Ampela Miray Tsimahavaobe
Association située dans un quartier fort de 65 toits.
Les femmes de l’association pratiquent les petits commerces mais elles cultivent aussi du riz. Le problème est que les rizières sont désespérément sèches depuis 2 ans (le grand canal de DABARA qui les irrigue ne suffit plus et a besoin d’une réparation, le canal de BEDIMAKY qui le supplée s’est tarit aussi faute d’entretient). Du coup, il ne leur reste que les petits commerces.

Vehivavy Tsimialonjafy Namahora Atsimo
Situé dans un quartier fort de 71 toits
Les femmes de cette association font face au même problème que celles pré citée.

Remarque : Ces trois associations sont dans la commune Urbaine de Morondava.
Ce que ces quartiers ont en commun : quartier populeux, les gens n’ont pas de travail …

Ampela Mihetsiky Avaradrova
Un autre quartier de la commune Urbaine mais situé au bord de la mer. Les femmes de cette association ont l’habitude de se mobiliser ensemble et de s’entraider. Elles pratiquent le commerce de poisson et voudrait bien avoir de l’aide sur la conservation des poissons (les captures n’étant pas toujours régulier, si elles peuvent conserver les captures des pêches abondantes, ça leur rapportera mieux)

Vehivavy Vonona Tanambao Bemokijy

Ampela Mihetsiky Bemokijy
Ces deux quartiers sont toujours dans la commune Urbaine de Mondava mais ils sont situés à l’écart et a été un peu laissés aux oubliettes. La preuve même l’école primaire publique, la seule école pour les deux quartiers est restée délabrée, depuis 1993, passage du cyclone Cynthia. Les enfants de ces quartiers sont obligés de faire 04 /05 kilomètres aller et retour par jour pour venir à l’école à Namahora. (On n’a pas de chiffre pour la population car les gens commence à quitter les quartiers qu’ils qualifient de sans avenir...)

Fikambanam-behivavy Ravelombola
Située dans le quartier de Tsimahavaobe, cette association regroupe des femmes venant de différents quartiers (aussi bien de la commune Urbaine de Morondava que de la Commune Rurale de Bemanonga). C’est par cette association que nous est venue l’idée de venir en aide aux petites associations. Cette association est déjà à l’œuvre : les femmes membres se regroupent chaque samedi pour apprendre à coudre (des broderies ou de la coupe et couture). Elles n’ont pas attendu une aide extérieure pour commencer, elles se sont cotisées pour acheter les tissus et fils nécessaire à leur apprentissage et ceux qui ont de l’expérience apprennent aux débutantes.

Ampela Miavotse Tanandava Soanafindra

Vehivavy Vonona Ankisaosao

Ampela Miray Androvakely

Vehivavy Mivoatse Andranoteraky

Ampela Mivoatse Ambalamia Bemanonga

Fikambanam-behivavy Matanjaky Soarano

Viavy Mandroso Soatanà

Vehivavy Miraihina Andranomena

Ampela Miavotse Marovay
Ces associations sont situées dans des quartiers de la Commune Rurale de Bemanonga. Ce sont, pour la plupart, des femmes venant du monde rural. Bien qu’il y en a quelques unes qui veulent apprendre à coudre, à faire de la pâtisserie, la majorité s’intéresse surtout à la culture qui est leur première source de revenu. Elles pratiquent les cultures maraichères en plus du riz leur principale culture, et des poids du cap, des haricots, du manioc et des pistaches.
Elles demandent de l’aide pour les semences et les engrais.
On n’a pas de chiffre exact, ces villages sont souvent touchés par les cyclones, le dernier cyclone Fanele a fait des ravages autant en vie humaine que matérielles.

Voilà en gros les renseignements sur ces associations que nous encadrons.

Il y a d’autres associations, située dans les districts de Manja, Mahabo, Belo/ Tsiribihina, qui nous a fait signe de venir les aider en ayant vent de ce que nous faisions avec les associations du district de Morondava. En voici quelques exemples :

Ampela vonona Tanandava I Mahabo

Fikambanan’ny Ampela Mpanjaitra Manja

Fikambanan’ny Ampela MpambolyManja

Fikambanan’ny Ampela Mpivarotra Manja

Fikamban’Ampela Belo/Tsiribihina

Notre action se développera bientôt dans ces zones.

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